En tant qu’ostéopathes, on nous pose souvent la question suivante : dois-je m’étirer ? Si oui, à quelle fréquence dois-je m’étirer ? Combien de temps dois-je maintenir un étirement ? Quel type d’étirement est le plus efficace ? La liste des questions est longue. En réalité, la réponse varie selon les cas et les blessures. Aujourd’hui, je vais donc aborder différents aspects des étirements et vous expliquer quand ils sont les plus efficaces.
L’étirement d’un muscle selon certaines ostéopathe pour sportif et seniors a Lyon, peut être réalisé de manière statique ou dynamique, c’est-à-dire en maintenant une position d’étirement pendant un certain temps ou en se déplaçant doucement dans une position d’étirement. Les deux méthodes peuvent être bénéfiques. Les étirements statiques sont souvent effectués après une période d’exercice, ce qui peut aider à soulager les douleurs musculaires à retardement (DOMS). Il s’agit de la douleur que vous ressentez après une séance intense d’exercice physique. Les étirements dynamiques sont souvent effectués avant l’exercice, ce qui peut réchauffer les muscles et les articulations pour le mouvement avant le début de l’exercice.
Des études ont montré que les étirements statiques doivent être pratiqués pendant 30 secondes au maximum pour être bénéfiques et que les étirements dynamiques peuvent être pratiqués pendant 10 à 15 répétitions au maximum pour être bénéfiques.
La fréquence des étirements peut être le matin et le soir, en plus des étirements avant et après l’exercice. Bien que ces variables changent en fonction du type de corps et de l’exercice que vous pratiquez, ainsi que des blessures sous-jacentes, de la pathologie et des raisons de s’étirer en premier lieu !
Le fait de connaître votre type de corps, c’est-à-dire la façon dont vous réagissez le mieux au mouvement, aux étirements et à l’exercice, peut être un facteur important dans votre programme d’étirement ou de rééducation. Par exemple, une personne qui a déjà une grande amplitude de mouvement articulaire (corps hyper-mobile) ne bénéficiera pas autant des étirements. En fait, elle bénéficierait plutôt d’exercices de renforcement. En effet, les articulations de cette personne sont déjà très souples par nature et un étirement excessif des muscles qui soutiennent les articulations peut entraîner une instabilité et des douleurs supplémentaires.
Un équilibre entre la souplesse et la force doit être maintenu pour une performance optimale. En revanche, un corps raide et immobile bénéficierait d’étirements réguliers plusieurs fois par jour en plus d’exercices de force réguliers. Une personne hyper-mobile peut être un danseur de ballet ou une affection articulaire et musculaire sous-jacente, et la personne immobile peut être le culturiste qui soulève régulièrement des poids ou souffre d’arthrite.
Une autre question fréquente que l’on nous pose est la suivante : “Puis-je trop m’étirer ?” La réponse est oui, vous le pouvez ! Une trop grande souplesse et flexibilité peut être préjudiciable si vous ne disposez pas d’un équilibre entre la force et le contrôle de cette flexibilité.
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