AVOCAT EN RÉPARATION ET PRÉJUDICE CORPOREL LYON : POURQUOI LE MOMENT ET LE LIEU DE LA NAISSANCE D’UN BÉBÉ PEUVENT ÊTRE LIÉS AUX RISQUES POUR LA SANTÉ DE LA MÈRE

Lorsqu’il s’agit d’accoucher, on accorde beaucoup d’attention à la santé du nouveau-né, mais des recherches ont montré que la santé de la mère peut être affectée par le moment et le lieu de l’accouchement.

Il existe selon les avocats en réparation du préjudice corporel et indemnisation accident de la circulation, toujours un risque de blessure ou de complication liée à la naissance pendant le travail et l’accouchement et si les médecins, les infirmières et les professionnels de la santé impliqués font des erreurs, la santé de la mère et de l’enfant peut être mise en danger. Si les médecins, les infirmières et les professionnels de la santé concernés font des erreurs, la santé de la mère et de l’enfant peut être mise en danger.

Une étude clinique publiée dans la revue internationale Risk Analysis a analysé plus de deux millions de naissances au Texas entre 2005 et 2010, en se concentrant sur les complications maternelles que le personnel hospitalier peut raisonnablement contrôler. Ces complications sont les suivantes

  • Lacération périnéale sévère
  • Rupture de l’utérus
  • Hystérectomie non planifiée
  • Admission en soins intensifs
  • Procédures opératoires non planifiées après l’accouchement

L’étude a révélé que plus de 21 000 femmes ont souffert d’une ou de plusieurs de ces complications pendant l’accouchement. De plus, l’étude a révélé des corrélations inattendues. On a constaté que le risque de complications augmentait pendant les quarts de nuit, avec un taux de 21 % supérieur à celui des accouchements de jour. En outre, les accouchements du week-end présentaient un risque de complications supérieur de 9 % et ceux des jours fériés un risque supérieur de 29 %. Pendant ces périodes, les hôpitaux sont généralement en sous-effectif ou des médecins moins expérimentés sont de service.

L’étude a également révélé un risque accru de 28 % pour les accouchements pratiqués dans les hôpitaux universitaires en juillet. Il s’agit d’une période où les nouveaux résidents commencent leur formation.

La recherche montre que l’expérience du médecin et des autres membres du personnel médical est essentielle pour prévenir les blessures ou les complications liées à la naissance pendant le travail et l’accouchement. Le fait d’avoir des médecins expérimentés en service lorsque des complications surviennent réduit considérablement le risque de préjudice pour la mère et, inversement, le fait d’avoir moins de médecins expérimentés en service augmente le risque de préjudice.

La question est donc de savoir comment les hôpitaux peuvent contribuer à atténuer ces risques. Dans de nombreux cas, l’augmentation des risques sanitaires est imputée à la planification des horaires. La solution dépend alors de la capacité des hôpitaux à prendre en compte et à réorganiser les horaires du personnel afin de garantir la présence d’équipes compétentes sur place à toute heure de la journée.

Par exemple, au lieu de prévoir deux médecins qualifiés pendant la journée et deux médecins non qualifiés pendant l’équipe de nuit, l’hôpital devrait substituer un médecin qualifié pour toutes les équipes. De cette manière, il peut effectivement annuler le taux global de complications. Si l’hôpital fait des efforts pour avoir des équipes plus compétentes, il peut produire des conditions d’accouchement plus favorables pour les futures mères.

Quand une blessure ou des complications à la naissance peuvent-elles conduire à un litige pour négligence médicale ?

Tous les accouchements qui impliquent les lésions mentionnées ci-dessus ne donnent pas lieu à une négligence médicale de la part du professionnel de santé ou de l’hôpital. Pour savoir s’il existe une responsabilité légale, vous devrez appliquer les lois sur la négligence médicale aux faits de l’affaire.

Tout d’abord, vous devrez établir la norme de soins médicaux raisonnables pour la situation dans laquelle la mère ou l’enfant a été blessé. Par exemple, si le défendeur était un obstétricien, le tribunal comparera alors les actions du défendeur à celles d’un obstétricien ayant des compétences et une formation similaires dans la même communauté ou le même environnement. En outre, l’avocat du plaignant devra s’appuyer sur l’opinion éclairée d’un expert médical pour témoigner de la norme médicale de soins appropriée.

Les informations médicales dont disposait le défendeur au moment du préjudice seront également prises en compte. En effet, le tribunal reconnaît qu’il serait injuste d’utiliser le recul pour tenir un médecin légalement responsable de quelque chose qu’il ne pouvait pas savoir au moment où la blessure a eu lieu.

Une fois que la norme de soins appropriée est établie, les actions de votre prestataire de soins de santé seront ensuite évaluées par rapport à cette norme. L’expert médical chargé de votre dossier examinera en détail les actions du défendeur au cours du processus de travail et d’accouchement, et indiquera ce qu’aurait fait un prestataire de soins aussi qualifié, sur la base des faits et des informations disponibles à l’époque.

Consultez des avocats spécialisés dans les lésions de naissance

La qualité des soins que reçoit une mère ne devrait pas être affectée par des facteurs indépendants de sa volonté, tels que le moment et le lieu où elle accouche. Tous les prestataires de soins de santé ont la responsabilité de protéger leurs patients et de leur fournir des soins raisonnables en toutes circonstances. Lorsque les hôpitaux ne programment pas correctement leur personnel, qu’ils le surchargent de travail ou qu’ils manquent de personnel, ils sont plus susceptibles de manquer à cette obligation et, par conséquent, les patients sont exposés à un niveau de risque plus élevé.

Cliquer ici pour d’autres articles !!!

Categories:

Commentaires récents